Sous le sable, la plage


Le soleil se montre finalement même si on ne sait pas la durée de cette apparition digne d'une star protégeant sa vie privée. A huit heures le matin, il fait déjà grand-jour mais les gens dorment encore ou s'éveillent à peine, c'est le bon moment pour faire quelque kilomètres le long de la plage. La mer est basse, dans le sable mouillé, des ruisselets se forment et, suivant la pente de la plage, l'eau retourne à l'eau. De jolis cailloux ronds, polis et humides, luisent sous le soleil, ressemblent à des agates, des opales, qui parsèment le sable ocre, souvenirs d'anciens rochers. L'eau elle ne s'use pas, ne s'érode pas, elle abreuve les êtres vivants, parcourt leur corps, elle polit et ravine, puis revient toujours vers la mer et recommence un cycle qui à débuté à l'origine de la vie...Je sais, ça à l'air d'un lieu commun mais je ne me lasse pas de trouver ça étonnant: tout vieillit et s'use mais l'eau est toujours là, le même liquide, indéfiniment, s'évapore et se condense, coule, ruisselle et mousse en vagues salées.
 


 

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