Coronavirus et le reste(3)




Il y à une chose qui me tient à cœur, c'est la reconnaissance pour le travail des médecins et aides-soignants d'un service public, décrié, amputé volontairement d'une partie de ses capacités. Les assurances santé privées trépignent à la porte, espérant le démantèlement du service public et de la sécu pour récupérer la manne financière des adhérents. Du moins ceux qui sont à même de payer, bien sûr. Qui se souvient de la manif des infirmières d'octobre 91, pour la reconnaissance de leur travail et de meilleurs salaires?. Des femmes en colère dispersées au canon à eau, voilà quelle était la réponse et j'avais été choqué à l'époque, je le suis toujours..
Ce sont les "perdants" de la mondialisation qui sont dehors à assurer notre confort minimum: les éboueurs, les soignants, les caissières de supermarché, les livreurs etc.. pendant que les "gagnants" sont à l'abri sans souffrir le moins du monde de cet état de choses. Que font ils pour aider? à part se soucier des pertes que leur patrimoine pourrait subir?. Ils restent à l'abri pendant que ceux qui travaillent vraiment prennent les risques. Si par malchance ils présentent des symptômes ils n'ont aucun problème à trouver les meilleures chambres individuelles dans des cliniques privées, certainement pas sous une tente montée par l'armée. Il y à eu des promesses de dons pour restaurer la cathédrale blessée, mais beaucoup sont restés des promesses de radins. Cette fois-ci les grosses fortunes de ce pays vont elles nous aider, histoire de redorer leur blason ou seulement protéger leur peau et nous laisser nous débrouiller?. Je crois que cette question n'appelle pas de réponse satisfaisante nous le savons tous, bien au chaud dans leurs résidences dorées, les amis du pouvoir en place ne bougeront pas tant qu'ils se se sentiront à l'abri. Champagne et caviar, pendant que la population lutte, mais quand tout sera fini j'espère que cette même population comprendra qui s'est battu pour eux et à pris les risques et qui s'est contenté de regarder.
Nous payons une politique de démantèlement du service de santé public, la fermeture de nombreux hôpitaux, le mépris pour les revendications des médecins et des aides soignants...
Je préfère arrêter là, la colère me gagne et chacun sait qu'elle n'est pas bonne conseillère.

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