La pluie et le soleil
Et voilà, je suis en train de fomenter un nouveau départ vers une image réaliste du paradis... Tant de choses se sont passées depuis la dernière fois. J'ai bossé sur ma vieille baraque, mais les fonds venant à manquer, j'ai du ralentir mes efforts: je pensais toujours à la possibilité de reprendre la route pour esquiver une partie de l'hiver.
J'avais envie de casser un peu les habitudes. Revenir plusieurs années de suite au même endroit, j'ai un peu saturé et j'ai pensé que tourner en rond n'était pas bon pour moi. Les habitudes, c'est ce qui nous lie à une vie finalement pas si terrible, qui nous rends frileux au changement.
Les habitudes, c'est ce qui nous rends vieux dans notre tête en nous donnant un fallacieux sentiment de sécurité.
J'ai toujours rêvé des îles et je m'en veux de ne pas avoir l'âme d'un marin; quand le sol bouge sous mes pieds, je suis impuissant à me débarrasser d'une vieille inquiétude de terrien. Mes pieds ont besoin d'un appui ferme et sûr même si notre bonne vieille terre n'est pas toujours si sûre que ça.
J'ai donc cherché un monde de rêve à ma portée, il va sans dire que Maurice, Tahiti ou La Guadeloupe sont trop connues et bien trop chères pour mon budget de misère. Je me suis tourné vers l'Indonésie ou j'avais déjà fait une incursion: sur l'île de Sulawesi pour être exact.
ce voyage, dont le premier but était de voir l'un des derniers chantiers artisanaux ou l'on fabriquait des bateaux en bois. J'en reviens là: fasciné par les bateaux comme une mite par la lampe halogène, tout en restant un misérable terrien, mes doigts de pieds crochés dans la fange qui est mon berceau.
Je reste esclave du rêve qui m'a ensorcelé quand j'étais enfant, devant les cartes du vieux dictionnaire Larousse, elles sentaient le papier jauni, les songes secrets, enterrés sur les îles au trésor. Mes rêveries de gamin solitaire étaient faites de terres environnées de mers chaudes, de jungles sauvages habitées par des oiseaux au plumage arc-en ciel. J'aspirais déjà à un bout du monde ou tout serait différent, j'avais au fond de mon âme une idée de l'aventure, la vraie, pas un truc à but lucratif. L'aventure d'Alice et de Peter Pan, le voyage d'un enfant qui rêve..
L'île difforme de Sulawesi enserre dans un de ses bras le golfe de Tomini ou se trouvent posées des miettes d'îles: les Togian Islands. Après de multiples recherches, j'ai jeté mon dévolu sur l'île de Malenge qui semble très peu peuplée et, intérêt supplémentaire, est couverte de jungle. Je n'ai pu avoir de précisions sur la forêt locale, faune et flore, accessibilité. Mais j'ai bon espoir de faire quelques immersions dans le vert. La mer évidemment, recèle quelque trésors, accessibles grâce à un masque et un tuba et l'isolement m'assure une certaine tranquillité. Le régime ressemble à celui de Tarutao en plus strict encore: électricité quelque heures le soir, pas de réseau ni bien sûr d'internet.
J'ai déjà mon billet d'avion, pas encore le visa de 60 jours qui nécessite des preuves de ressources financières suffisantes(!), cela m'inquiète un peu, compte tenu de ma situation un peu précaire.
Je suis déjà las de la pluie et je voudrais du soleil....
J'avais envie de casser un peu les habitudes. Revenir plusieurs années de suite au même endroit, j'ai un peu saturé et j'ai pensé que tourner en rond n'était pas bon pour moi. Les habitudes, c'est ce qui nous lie à une vie finalement pas si terrible, qui nous rends frileux au changement.
Les habitudes, c'est ce qui nous rends vieux dans notre tête en nous donnant un fallacieux sentiment de sécurité.
J'ai toujours rêvé des îles et je m'en veux de ne pas avoir l'âme d'un marin; quand le sol bouge sous mes pieds, je suis impuissant à me débarrasser d'une vieille inquiétude de terrien. Mes pieds ont besoin d'un appui ferme et sûr même si notre bonne vieille terre n'est pas toujours si sûre que ça.
J'ai donc cherché un monde de rêve à ma portée, il va sans dire que Maurice, Tahiti ou La Guadeloupe sont trop connues et bien trop chères pour mon budget de misère. Je me suis tourné vers l'Indonésie ou j'avais déjà fait une incursion: sur l'île de Sulawesi pour être exact.
ce voyage, dont le premier but était de voir l'un des derniers chantiers artisanaux ou l'on fabriquait des bateaux en bois. J'en reviens là: fasciné par les bateaux comme une mite par la lampe halogène, tout en restant un misérable terrien, mes doigts de pieds crochés dans la fange qui est mon berceau.
Je reste esclave du rêve qui m'a ensorcelé quand j'étais enfant, devant les cartes du vieux dictionnaire Larousse, elles sentaient le papier jauni, les songes secrets, enterrés sur les îles au trésor. Mes rêveries de gamin solitaire étaient faites de terres environnées de mers chaudes, de jungles sauvages habitées par des oiseaux au plumage arc-en ciel. J'aspirais déjà à un bout du monde ou tout serait différent, j'avais au fond de mon âme une idée de l'aventure, la vraie, pas un truc à but lucratif. L'aventure d'Alice et de Peter Pan, le voyage d'un enfant qui rêve..
L'île difforme de Sulawesi enserre dans un de ses bras le golfe de Tomini ou se trouvent posées des miettes d'îles: les Togian Islands. Après de multiples recherches, j'ai jeté mon dévolu sur l'île de Malenge qui semble très peu peuplée et, intérêt supplémentaire, est couverte de jungle. Je n'ai pu avoir de précisions sur la forêt locale, faune et flore, accessibilité. Mais j'ai bon espoir de faire quelques immersions dans le vert. La mer évidemment, recèle quelque trésors, accessibles grâce à un masque et un tuba et l'isolement m'assure une certaine tranquillité. Le régime ressemble à celui de Tarutao en plus strict encore: électricité quelque heures le soir, pas de réseau ni bien sûr d'internet.
J'ai déjà mon billet d'avion, pas encore le visa de 60 jours qui nécessite des preuves de ressources financières suffisantes(!), cela m'inquiète un peu, compte tenu de ma situation un peu précaire.
Je suis déjà las de la pluie et je voudrais du soleil....
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Allez, sois pas timide!