Davao city 2
Le lendemain, nous avons rencontré Sheila, un petit bout de femme pétillante d'énergie et de bonne humeur, journaliste sur une chaîne de télé locale.
Sheila déplace ses rondeurs de gourmande avec la force d'un typhon localisé dans votre périmètre et c'est assez étonnant. Elle me trouve un peu coincé et prends plaisir à me chambrer un peu de temps en temps. Je lui explique que je suis juste un peu intimidé et c'est normal: je suis très loin de chez moi, en compagnie de gens que je connais à peine, dans une ville inconnue. Frank et Leah sont préoccupés par une affaire qui ne me concerne pas, il ne m'en faut pas plus pour la fermer et me contenter d'être là.
Sheila, à à qui son travail permet de tisser un réseau de relations, doit arranger un rendez-vous avec Dick Togonon, avocat, ami et conseiller du maire de Davao city: "Rody" Rodrigo Duterte.
Plus tard, je suis parti me balader dans les rues et je me suis paumé, ce qui n'est pas grave: il suffit de dire à un jeepney, un taxi ou un tricycle "Davao doctor's hospital" pour qu'il me dépose à quelque mètres de la ruelle tranquille ou se trouve notre hôtel.
Davao est une ville qui s'étale comme une pâte , mais ne s'élève pas trop haut au contraire de Manille ou je trouve inquiétants ces immeubles si hauts et si étroits en pleine construction au milieu de la ville. On à l'impression qu'il suffirait d'une légère secousse tellurique pour qu'ils s'effondrent.
Ici, les gens sont sympa, ils vous regardent avec un peu de curiosité- les touristes sont rares-
et sourient facilement. Contrairement à ce que j'ai pu lire et entendre, Davao est une ville sûre, sans doute le "Sulugon sa katawhan" ou "Les serviteurs de peuple", qui n'est autre qu'un genre d'escadron de la mort, soutenu et appointé en sous-main par les instances légales, y est-il pour quelque chose...
D'après les renseignements que j'ai pu glaner, ce sont les gangsters et les trafiquants qui, eux, ne sont pas en sécurité. Nombre d'entre eux ont semble t'il rencontré " accidentellement" une balle, ou ont simplement disparu.Évidemment, les représentants des droits de l'homme ont poussé de haut cris, mais moi, tant qu'ils ne s'en prennent pas à des opposants politiques, je m'en fous.D'ailleurs les habitants sont plutôt d'accord avec ça. Duterte se prépare aux élections présidentielles de cette année et il semble qu'il à de bonnes chances...
Sheila déplace ses rondeurs de gourmande avec la force d'un typhon localisé dans votre périmètre et c'est assez étonnant. Elle me trouve un peu coincé et prends plaisir à me chambrer un peu de temps en temps. Je lui explique que je suis juste un peu intimidé et c'est normal: je suis très loin de chez moi, en compagnie de gens que je connais à peine, dans une ville inconnue. Frank et Leah sont préoccupés par une affaire qui ne me concerne pas, il ne m'en faut pas plus pour la fermer et me contenter d'être là.
Sheila, à à qui son travail permet de tisser un réseau de relations, doit arranger un rendez-vous avec Dick Togonon, avocat, ami et conseiller du maire de Davao city: "Rody" Rodrigo Duterte.
Plus tard, je suis parti me balader dans les rues et je me suis paumé, ce qui n'est pas grave: il suffit de dire à un jeepney, un taxi ou un tricycle "Davao doctor's hospital" pour qu'il me dépose à quelque mètres de la ruelle tranquille ou se trouve notre hôtel.
Davao est une ville qui s'étale comme une pâte , mais ne s'élève pas trop haut au contraire de Manille ou je trouve inquiétants ces immeubles si hauts et si étroits en pleine construction au milieu de la ville. On à l'impression qu'il suffirait d'une légère secousse tellurique pour qu'ils s'effondrent.
Ici, les gens sont sympa, ils vous regardent avec un peu de curiosité- les touristes sont rares-
et sourient facilement. Contrairement à ce que j'ai pu lire et entendre, Davao est une ville sûre, sans doute le "Sulugon sa katawhan" ou "Les serviteurs de peuple", qui n'est autre qu'un genre d'escadron de la mort, soutenu et appointé en sous-main par les instances légales, y est-il pour quelque chose...
D'après les renseignements que j'ai pu glaner, ce sont les gangsters et les trafiquants qui, eux, ne sont pas en sécurité. Nombre d'entre eux ont semble t'il rencontré " accidentellement" une balle, ou ont simplement disparu.Évidemment, les représentants des droits de l'homme ont poussé de haut cris, mais moi, tant qu'ils ne s'en prennent pas à des opposants politiques, je m'en fous.D'ailleurs les habitants sont plutôt d'accord avec ça. Duterte se prépare aux élections présidentielles de cette année et il semble qu'il à de bonnes chances...
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Allez, sois pas timide!