Voyage

La, tout de suite, je commence à m’intéresser à ma prochaine "balade", j'ai deux mois devant moi et j'essaie d'en tirer la substantifique moelle: Les 4 premières semaines, no problemo, je vais voir mes amis dans le Nord de la Thaïlande, au bord du Mékong, pour corser la chose je pense passer par le Laos, qui est juste de l'autre côté du fleuve. Puis après une dizaine de jours dans la petite ville ou ils habitent, je descendrai tout au Sud vers la frontière Malaise pour planter ma tente au bord d'une plage tranquille, loin de Phuket, Ko Phi-Phi et autre piège à Touristes, loin des "full moon" parties et des bars à filles qui ont fait, pour les imbéciles, toute la réputation de ce pays. Là, sur une île du parc national de Tarutao, dénuée de bars et d'hotels, je me ferai quelque balades dans la jungle dense qui couvre l'île et le long des plages quasi-désertes, puis retour sur Bangkok, "la cité des anges" qui n'abrite pas que des anges et direction Paris. C'est là que je bloque: je compte repartir dans un sens bien différent, vers Madagascar! Problème: cette ile est gigantesque, qu'y faire en 4 semaines en comptant le temps perdu dans les transports? Il y à trop de choses à voir et j'ai horreur de courir, j'aime musarder, rencontrer des gens, les regarder vivre, apprendre et comprendre, faire un stock de photos sans nécessairement aller dans les endroits ou tout le monde va...En général, je conçoit un vague itinéraire avec des buts plutôt élastiques qui laissent place à l'intuition du moment. Je ne suis ni un touriste de l'extrême ni un voyageur "à la papa" aux itinéraires minutés, je ne "fais" pas un pays, j'essaie seulement d'en comprendre une miette, et puis je suis quand même en vacances après tout. J'aime me promener, sentir les odeurs, voir les couleurs du ciel, de la terre et le regard des gens, savoir qui ils sont, leur vie, leurs difficultés, leur imaginaire, leurs rêves. Ah si, j'aime les arbres, et je rêve de contempler les étranges et majestueux baobabs dont la légende dit qu'ils ont été plantés tête en bas... J'aime aussi la mer, que je ne considère pas seulement comme une grande étendue d’eau salée ou l'on peut tremper ses fesses et plonger dessous pour emmerder les poissons. La mer me fascine et me fait peur comme un parent très beau et très sévère, la mer nous à vu naître et nous verra mourir, la mer peut nous nourrir et nous tuer avec la même hautaine indifférence. Bref, voila mon seul fil conducteur et de l'avoir écrit ici me donne déjà un début d'idée, les deux restrictions: le temps et l'argent, étant finalement d'une banalité affligeante mais parfois stimulante..

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